Déontologie

La profession obéit à un code déontologique strict.


La restauration a pour but de prolonger la vie de l’œuvre en ralentissant les différentes étapes de dégradation. Conformément aux règles de déontologie établies par le code d’éthique de l’E.C.C.O. (European Confederation of Conservator-Restorer’s Organisation), le restaurateur se doit de respecter  trois règles fondamentales  :  

  • Lisibilité : cette lisibilité doit être comprise à deux niveaux. Celle-ci se doit d’être lisible esthétiquement grâce à une réintégration colorée ; l’étendue de la zone de retouche doit être discernable de l’original pour que l’œuvre soit aussi lisible historiquement,
  • Réversibilité : principe fondamental de la restauration, répété dans tous les codes d’éthique depuis 1987, tout apport doit pouvoir être retirer à tout moment sans risque pour la peinture originale,
  • Stabilité : préoccupation permanente des restaurateurs, les matériaux utilisés  se doivent de  rester fiable dans le temps et ne doivent pas opérer de transformations chimiques ou physiques.


Les progrès permanents des techniques de restauration et le rôle croissant des sciences, le XIXème siècle est marqué par une floraison d’écrits, par la création de laboratoires d’analyse scientifique.

De la fin des années 1930 à nos jours, l'évolution des techniques , des conceptions et du métier font que les interventions se font de plus en plus discrètes. La conception nouvelle est celle que l'on pourrait appeler " la médecine douce des œuvres d'art".

ces nouveaux principes de restauration s’appuient  sur les idées des théoriciens de cette époque aux conceptions nouvelles : des interventions minimales et la prévention prime sur tout traitement.